Addendum du 21/03/2024 : Suite aux protestations de certains lecteurs et aux conseils d’un ami plus aguéri que moi quant aux recoupements des sources, je préfère, non pas supprimer cet article mais prévenir les lecteurs que je ne suis pas sûre de l’authenticité de révélations dévoilées ici.

Le pape Saint Pie X, la personnalité la plus célèbre évoquée dans cet article, avait des origines polonaises et le nom de ses ancêtres était Krawiec. Arrivés en Italie où ils avaient émigré, ils ont changé leur nom en Sarto, qui est l’équivalent italien de leur nom, qui signifie « tailleur. » Certaines sources indiquent que le nom Krawiec est typiquement juif, mais rien qui corrobore une certitude absolue sur une origine juive de Pie X.

Un autre article, celle du chercheur indépendant canadien David Livingstone, affirme que le pape Pie X était frankiste, mais sa source renvoie au même article que celui que j’ai publié ici.

Toute source supplémentaire (corroborant ou infirmant l’hypothèse d’une infiltration frankiste au sein de l’Église) est la bienvenue.

Les frankistes et l’Église catholique

La Czarna Madonna, la Madonne noire, icône majeure en Pologne. Elle se trouve au sanctuaire de Jasna Góra, haut lieu de pèlerinage près de Czestochowa au sud du pays. C’est cette icône qui illustre le blog Zoharist Stories, un blog « catholique-hébreu » (Hebrew Catholic) en anglais. 

J’ai peiné à trouver des informations sur ces « catholiques hébraïques » mais on trouve sur Wikipedia en anglais, un article intitulé Hebrew Catholics. Ce terme désigne des Juifs convertis au catholicisme mais conservant des rites juifs. Wikipedia renvoie à l’article « Communauté catholique hébraïque d’Israël » pour les lecteurs en français. 

Il semblerait donc que l’auteur du site fasse partie de cette communauté. Mais ce qu’il évoque dans l’article dont je publie ici la traduction, ne renvoie pas tout à fait à la même chose puisqu’il s’agit ici de l’histoire absolument fascinante d’une communauté juive particulière, les frankistes, disciples du célèbre mystique messianique Jacob Frank, qui appelait à la « rédemption par le péché. » 

Chose peu connue, les frankistes se sont scindés en deux groupes : l’un, les frankistes-sabbatéens, dont plusieurs auteurs et conférenciers, dont Pierre Hillard ou Youssef Hindi, évoquent leurs infiltrations néfastes dans la société ; l’autre, selon l’article, est composée de Juifs convertis au catholicisme qui ont fini par s’incorporer dans l’Église, au point de donner un pape : Pie X. Ces catholiques-là sont de farouches défenseurs de la tradition.

Les Frankistes et l’Église catholique

Jacob Leib Frank est le fondateur du mouvement du Zohar ou mouvement frankiste, qui a amené de nombreux Juifs hors des perversions spirituelles et cabalistiques sabbatéennes vers un tikkun(réparation) pour la perversion et morale et spirituelle et vers une « croyance dans l’habillage » de concepts trinitaires, mariaux et messianiques. Frank a mené 60.000 Juifs européens au baptême dans l’Église catholique vers 1760. Un nombre encore plus important de ses adeptes n’ont pas franchi le pas et sont restés dans les communautés juives. Parmi le groupe de non-baptisés, il y a ceux qui sont retombés dans les enseignements sabbatéens et ceux tel Rebbe Nachman de Breslov et d’autres Juifs hassidiques qui ont continué dans le tikkun enseigné par Jacob Frank (ainsi que le converti au catholicisme Nathan de Gaza). 

Les frankistes baptisés catholiques se sont scindés en deux groupes principaux – ceux sous la direction d’Eva Frank qui se sont unis avec les sabbatéens antinoministes de Prague – et ceux qui ont suivi les autres filles que Frank avait eu de son premier mariage, dont le commandement s’était établi en Italie, en Espagne et en Irlande et ils devinrent un levain dans l’Église catholique pour un renouveau catholique mystique, liturgique et dévotionnel, centré sur Rome. Commençant vers 1790, certains des frankistes hassidiques secrets non-baptisés ont rejoint les frankistes catholiques dévotionnels dans l’Église catholique. Il y a eu un nouvel afflux en 1820 sous la direction du fils du Alter Rebbe – Reb Moshe ben Zalman (Léon). On peut aussi appeler ces frankistes anti-sabbatéens ou Zoharistes, des frankistes papistes. Les frankistes sabbatéens soutenaient Napoléon et son programme alors que les frankistes papistes s’y opposaient. Parmi les Chassidims, les Chassidims Rimonov étaient liés aux frankistes sabbatéens, le Chabad et Breslov avec les frankistes papistes qui soutenaient le tsar. 

L’archevêque frankiste Daniel Murray (Murzynski) de Dublin

Une guerre secrète commença dans l’Église catholique entre les deux groupes : les frankistes sabbatéens qui étaient ceux qui suivaient le cousin de Frank, le révolutionnaire et maçonnique Junius Frey (Moses Dobruska) et Adam Weishaupt, le fondateur des Illuminati ; leurs opposants étaient les frankistes zoharistes catholiques sous le leadership des évêques et cardinaux catholiques frankistes zoharistes irlandais, espagnols et italiens (comme les cardinaux Fransoni en Italie, Cullen en Irlande et Moran en Australie). Le pape Saint Pie X était également originaire d’une famille juive frankiste.

L’archevêque frankiste d’Adélaide Francis Murphy (Morpurgo)

La première vague de frankistes européens arrivèrent en Irlande en 1761 après l’arrestation et l’emprisonnement de Jacob Frank à Czestochowa à la fin de l’année 1760. La plupart étaient des membres de la famille de Frank. Ils se sont mélangés avec la communauté crypto-juive déjà existante en Irlande. C’est seulement avec cette conversion frankiste que ces familles crypto-juives devinrent véritablement catholiques. Quelques uns de leurs noms de famille étaient : Murray (Murzynski), Cullen (Cohen), Murphy (Morpurgo), O’Connor/Connor (Kinnor/Konarski), Kinsella (Kaplinski), Maher (Mayer), Doyle (D’Oliveira), McCabe (Maccabi), Lynch (Luntz), Flood (Folda), Brennan (Brainan), Lavin (Zaslavski), Carroll (Karlin), Nolan (Nolen), Neill (Nehlhans), Walsh (Wolowski), etc.

L’archevêque frankiste Daniel Murphy (Morpurgo) de Hobart

Le cardinal York, qui avait un lien avec Jacob Frank par la famille Sobieski, était un grand soutien des frankistes, comme le furent les jésuites. Le père Thomas Betagh avait été un jésuite soutien et prêtre auprès des frankistes en Europe et il a continué à l’être de retour en Irlande. Il a éduqué un jeune frankiste, Daniel Murray, dont la famille (les Murzynski) était venus en Irlande en 1761.

Tam (Tomek) Muzynski (dit Thomas Murray), le père de Daniel, était arrivé en Irlande avec son frère Pinchus (Piotr) Murzynski (dit Patrick Murray) avec leurs épouses Yehudit (Judith) et Chana (Honoria) Murzynski (née Mayer) et toute la famille Mayer (Maher). Judith et Honoria Maher étaient les filles de Joseph Mayer de Francfort et de son épouse Hannah Rothschild. Elles étaient les sœurs de Nathan Mayer (dit William Maher) qui avait épousé une fille de Jacob Frank connue sous le nom d’Annie Jacob (dont le nom hébreu était Rivka Shoshana et elle emprunta le nom chrétien d’Anna Rosa lors de son baptême en 1760).

Daniel Murray devint archevêque de Dublin et ordonna à la prêtrise deux membres de la famille Murphy (Morpurgo), Francis et Daniel Murphy, qui allaient devenir archevêques d’Australie. L’archevêque Daniel Murray était un proche des deux cousins Murphy par son oncle du côté maternel William (Nathan) Maher (Mayer) dont la fille Catherine (Chaya) Maher s’était mariée au frankiste Peter (Isaac) Leon Morpurgo (le fils du rabbin Elia Hayyim Morpurgo d’Italie). Peter pris le nom de Peter Murphy en Irlande.

Daniel Murray devint archevêque de Dublin et ordonna à la prêtrise deux membres de la famille Murphy (Morpurgo), Francis et Daniel Murphy, qui allaient devenir archevêques d’Australie. L’archevêque Daniel Murray était un proche des deux cousins Murphy par son oncle du côté maternel William (Nathan) Maher (Mayer) dont la fille Catherine (Chaya) Maher s’était mariée au frankiste Peter (Isaac) Leon Morpurgo (le fils du rabbin Elia Hayyim Morpurgo d’Italie). Peter pris le nom de Peter Murphy en Irlande.

L’évêque frankiste d’Omaha James O’Connor (Kinnor)

Une autre fille de William Maher (Nathan Mayer), Miriam Mayer (Mary Maher) s’était mariée avec David Kinnor (David Connor), le fils frankiste de Daniel Menke Kinnor (Harf) et son épouse Chana Loeb. David et Mary Connor étaient les parents de deux évêques américains d’Omaha dans le Nebraska : Michael O’Connor (né en 1810) et James O’Connor (né en 1823).

L’évêque frankiste de Pittsburgh Michael O’Connor (Kinnor)

« L’évêqueMichael O’Connorest né à Cobh en 1810. Ses parents ont aussi vécu à Fermoy à la fin de leur vie. En 1824, lorsqu’ileu 14 ans, il  est venu en France pour étudier la prêtrise avant d’aller à Rome. C’était un étudiant exceptionnel qui a été ordonné en 1833 alors qu’il n’avait que 23 ans. Il était ami avec le cardinal Wiseman qui descendait de familles de marchands juifs convertis en Irlande. En 1834, il est revenu en Irlande avec un prêtre à Fermoy. A cette époque, ses parents avaient emménagé là pour être auprès de lui. Il est venu en Amérique en 1839 en tant que professeur de séminaire. Il a été ordonné comme premier évêque de Pittsburgh en 1844 à Rome par le cardinal Fransoni (d’une famille d’origine juive convertie descendante du rabbin Jacob Franzoni de Venise au XVIe siècle, c’était une famille de marchands de soie conversos). Il (O’Connor) a eu un rôle déterminant dans la rédaction du dogme de l’Immaculée Conception en 1854. En 1860, à l’âge de 50 ans, il a démissionné en tant qu’évêque de Pittsburgh et a rejoint les jésuites. Son frère cadet James est devenu le premier évêque d’Omaha dans le Nebraska. Son neveu, Michael O’Connor, fut l’évêque de Ballarat, dans l’état de Victoria en Australie. Un autre neveu, Patrick Joseph O’Connor, fut évêque d’Armidale en Nouvelle-Galles du Sud.

L’évêque frankiste de Ballarat Michael O’Connor (Kinnor)

Patrick Joseph O’Connor, évêque d’Armidale était le fils de David O’Connor (le fils de David Kinnor – Connor/O’Connor – et de Mary Maher) et de son épouse Johanna Meaney (la fille des frankistes Pierce Meanay (Pedro de Mena) et Mary Perry (Miriam ou Maria Perez). Michael O’Connor, évêque de Ballarat était le fils de John O’Connor, l’autre fils de David Kinnor et de Mary Maher. Sa mère était Miriam Mittag (alias Mary Murtagh). Son neveu était l’évêque de Newark en Amérique, John Joseph O’Connor.

L’évêque frankiste d’Armidale en Nouvelle-Galles du Sud, Patrick Joseph O’Connor

L’autre fils de Joseph Mayer de Francfort et d’Hannah Rothschild était Pinchus Mayer (alias Patrick Mayer). Ses filles Mary et Judith se sont mariées à la famille frankiste Cullen (Cohen). Mary s’était mariée avec Hugh Cullen (né en 1760), père du cardinal d’Irlande Paul Cullen. La sœur de Mary, Honoria Maher, s’est mariée avec Patrick Moran (un petit fils de Jacob Frank). Le cardinal d’Australie Patrick Francis Moran était le petit fils de Hugh Cullin et de Patrick Moran (HaMoranu). Ses grands-mère étaient Honoria Maher et Elizabeth Murphy (Morpurgo), la seconde épouse de Hugh Cullen. Les parents de Hugh Cullen étaient les frankistes Efraim Cohen (alias Edmund Cullen) et Udil (Adel) Kaplinski (alias Alice Kinsella).

Le cardinal frankiste de Dublin Paul Cullen (Cohen)

Hugh Cullen : « Hugh s’est marié trois fois. Sa seconde femme, Elizabeth Murphy (1796/1819) était la grand-mère du cardinal Patrick Francis Moran. Sa première femme Mary Maher (1773/1810) était la mère du cardinal Paul Cullen. Sa troisième femme, Mary Cullen (née Keogh) (1799/1845) était la veuve de son neveu Edmund Cullen lorsqu’elle s’est mariée avec Hugh. Certaines généalogies ont des informations contradictoires dues à une compréhension confuse de ses femmes. La mère de Hugh était membre de la famille Kaplinski (qui ont emprunté le nom irlandais Kinsella en Irlande) qui étaient des proches de la seconde femme de Jacob Frank, Chana (mariée en 1752). L’épouse de Hugh Mary Maher était une descendante de Chaya, la première femme de Jacob Frank (mariée en 1740). Ces frankistes étaient au premier plan dans le renouveau des pratiques mystiques et dévotionnelles catholiques centrées sur Notre Dame et de l’eucharistie tel que le Rosaire, les neuvaines, la dévotion aux cœurs sacrés et immaculés et l’adoration eucharistique perpétuelle. Sous les épiscopats des frankistes irlandais culminant dans l’œuvre du cardinal Cullen (le fils de Hugh), le catholicisme irlandais s’était transformé en ce qu’on a appelé « la révolution dévotionnelle irlandaise. » 

Le cardinal frankiste de Sydney Francis Moran

Patrick Moran, le petit-fils de Jacob Frank avait un frère, James Moran de Liverpool. Le nom hébreu de « James » était Jacob en honneur à son grand-père. Le nom Moran signifie enseignant en hébreu. Morenu ou Moranu signifie Notre Enseignant et est habituellement un titre donné à un Rebbe ou Tzadik. James était le petit fils de Jacob Frank qui était connu en tant que Hamorenu Jacob Frank pour de nombreux adeptes. James était le leader/enseignant d’un groupe de zoharistes (frankistes) à Liverpool. Il s’est marié à une jolie marrane mexicaine à la chevelure sombre qui était une guérisseuse et sage-femme talentueuse au sein des communautés crypto-juives et frankistes. En accord avec la tradition frankiste, James a enseigné à sa fille Helena ainsi qu’à son fils à lire, à écrire et à étudier. On pense que les cheveux auburn qu’on retrouve chez ses descendants viennent de sa mère Eva Rivlin. James est né en Europe en 1778, fils d’un rabbin juif qui était un fils de Jacob Frank. Il a été formé comme Rebbe frankiste et a dirigé un groupe de frankistes à Liverpool. Il a aussi vécu avec sa fille Helen à Athlone en Irlande, et son fils Simon à Wicklow. Son petit fils, Patrick Moran, est devenu évêque catholique en Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande. »

La deuxième femme de James Moran était Johanna (Juana/Judith) Rodriguez de Galvan. Sa première femme était une Juive hollandaise, Judik Leon, liée à la famille hollandaise des Ha Levi qui était également sage-femme au sein des communautés crypto-juives.

« Juana était née soi au Mexique, soit aux Antilles d’une famille mexicaine de marranes qui étaient devenus catholiques depuis de nombreuses années. Ils avaient quitté Mexico pour fuir la menace continuelle de l’Inquisition. Sa famille et ses proches se sont d’abord établis aux Antilles en tant que marchands et la famille s’est petit à petit éparpillée en Angleterre (Londres et Liverpool) et en Irlande (Dublin, Athlone et Killarney). Aux Antilles, ils sont revenus à un judaïsme non dissimulé mais en Angleterre et en Irlande, ils sont revenus à la pratique catholique sous l’influence des frankistes avec qui ils avaient noué des mariages tout en maintenant des traditions et des enseignements juifs dans leurs foyers et dans des rencontres secrètes. Son nom en hébreu était Judith. Juana était une guérisseuse et sage-femme talentueuse et douée au sein des communautés crypto-juives et frankistes. Elle a pratiqué secrètement de nombreuses circoncisions selon la coutume marrane où les femmes de la communauté (plutôt que les hommes) se retrouvaient le 8ème jour après la naissance lorsque la sage-femme accrochait un foulard rouge à la fenêtre de la maison de la mère comme signe de rassemblement. Le rituel invoquait la reine Shekhinah/Matronita et tous ses anges, en particulier Raphaël en tant qu’archange de la guérison qui venait avec Elie pour assister à la circoncision (Brit Milah). Les prières attiraient également Miriam, Esther et Judith. »

De nombreux autres membres de ces familles sont également devenus prêtres et religieuses. Les femmes, qu’elles aient été mères ou religieuses, étaient considérées comme ayant un rôle puissant dans les familles frankistes. Elles étaient dominantes au sein des Sœurs de la Charité et des Sœurs de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie. Elles conservaient le lignage maternel juif en s’assurant que leurs fils, leurs frères ou leurs neveux se mariaient avec des femmes de familles frankistes. Elle le firent au moins cent ans après leur conversion au catholicisme. A la fin du XIXe siècle, leur réseau commença à disparaître lorsque leurs familles commencèrent à totalement s’assimiler au sein de la culture et de la pratique catholiques des gentils qui les entourait, avec seulement des traces de leurs coutumes juives. 

Le cardinal frankiste d’Irlande Edward McCabe (Maccabi)

Jacob Frank et les frankistes furent influencés par le mouvement gothique-romantique avec un goût pour le faste et le cérémonial. Le stèle baroque ornementé de la contre-Réforme exerçait un attrait à ce désir de vénérer Dieu avec une majesté et une déférence adéquate. Au même moment, ils ressentirent un puissant appel à l’aide envers les pauvres. Cette double préoccupation était également manifeste dans le mouvement catholique apostolique dans l’anglicanisme qui a mené au mouvement d’Oxford.

HaMoranu Jacob Leib Frank

Jacob Frank disait que la raison pour laquelle la Pologne était le premier lieu que les frankistes avaient choisi pour devenir catholiques, c’était qu’elle était la nation qui avait le mieux compris la Sainte Mère.* Les frankistes papaux qui sont venus en Irlande l’ont fait pour amener l’intense attention mariale avec eux et sous la guidance des prêtres, évêques, religieuses et laïcs frankistes papaux, ils inauguraient une nouvelle ère de ferveur mariale dans le catholicisme irlandais. Ce fut des frankistes dissimulés dans l’Église européenne qui ont promu le dogme de l’Immaculée Conception et de l’Infaillibilité pontificale. 

A la même époque, les frankistes sabbatéens-frankistes œuvraient à une prise de contrôle occultiste, maçonnique et moderniste des structures de l’Église catholique. Cependant, dès la fin du XIXe siècle, les familles des deux camps commençaient à oublier leur origines, leur identité et leurs coutumes juives et frankistes et s’étaient totalement assimilés dans les cultures ecclésiastiques et étatiques des gentils. Jacob Frank avait sollicité la permission pour les frankistes de garder ouvertement leurs coutumes et leurs pratiques juives dans l’Église en tant que rite juif, similaire aux rites chinois proposés par les jésuites en Chine. Cependant, les forces antisémites et anti-jésuites dans l’Église du XVIIIe siècle ont prévalu chez les évêques, amenant à refuser cette demande. C’est à ce moment-là que Frank a décidé que les frankistes devaient rester un levain juif mystique silencieux et dissimulé pour le préparer à devenir l’Église de la nouvelle ère qui devait être véritablement mystique et universelle.

Le pape frankiste Saint Pie X, le magnifique fruit des frankistes papistes.

Note : Il semblerait que le père Malachi Martin a brouillé le sujet des ancêtres de Pie X dans son roman en confondant le père du pape, Giovanni, avec l’arrière-arrière-grand-père de Pie X, Giovanni Sarto, qui était un frankiste polonais, Jan Krawiec (Yehuda Kravitz) qui était né à Wielkopolsky en Pologne en 1687. Il a rejoint le mouvement frankiste dans les années 1750 avec sa famille. La famille est venue à Godero près de Trévise en 1760 après l’arrestation de Frank où ils ont pris des noms italiens. Ils ont choisi Sarto, qui signifie tailleur, tout comme Krawiec (en polonais) et Kravitz (en yiddish), car ce nom est courant dans la région. En 1763, le fils de Jan, Anzolo (Angelo) Sarto, avec son épouse et leur fils Giuseppe Sarto ont déménagé à Riese et s’y sont installés comme d’autres familles frankistes. Le grand-père maternel du pape Pie X était originaire d’une famille frankiste et il s’appelait Mordechai Samson (Melchior Szalwinski ou Schwienke) mais a changé pour Melchiorre Sanson en Italie. Le nom de famille de sa grand-mère maternelle était Antonini (à l’origine le nom polonais Antonik). Parmi d’autres noms dans sa famille, on trouve Liviero (Levi/Lisowski) et Giacomello (Yankel/Janoswki). Par conséquent, Pie X était certainement italien ainsi que ses parents et grands-parents et pourtant, c’était des Italiens avec des ancêtres frankistes polonais et allemands (Juifs qui sont devenus catholiques).

Source : Zoharist Stories