1066, une date qui a changé le cours de l’histoire du monde ?

La bataille de Hastings (Tapisserie de Bayeux)

Les faits relatés ci-dessous sont peu connus en France. Le sont-ils en Grande-Bretagne ?

Ce sont bien sûr les vainqueurs qui décident de l’histoire officielle. Court texte trouvé sur le fil Telegram The Rotschild Banking Family : La première migration juive en Angleterre

Les Juifs arrivèrent pour la première fois en Angleterre en 1066 à la suite de la victoire de Guillaume Ier sur le roi Harold II à Hastings le 14 octobre. Ces Juifs étaient originaires de Rouen, à 120 kms de Falaise où Guillaume le Conquérant était né enfant illégitime sous le nom de Guillaume le Bâtard. Bien que les documents historiques n’indiquent pas s’ils promouvaient ou non l’idée d’une invasion militaire de l’Angleterre, ces Juifs l’avaient au minimum financé. Pour ce soutien, il ont été richement récompensé en ayant la permission de pratiquer l’usure sous protection royale.

Pour le peuple anglais, les conséquences furent désastreuses. En percevant des taux d’intérêt de 33 % par an sur les terres hypothéquées par les nobles et 300 % par an sur les outils de travail ou les biens immobiliers, un quart de toutes les terres anglaises passèrent aux mains des usuriers juifs en l’espace de deux générations. on a déclaré après sa mort en 1186, qu’Aaron de Lincoln était l’homme le plus riche d’Angleterre et on a estimé que sa richesse dépassait celle du roi Henri II. De plus, les immigrants juifs ont sapé l’éthique des guildes et ont exaspéré les marchands anglais en vendant une large variétés de produits sous un seul toit. Ils ont aussi un rôle majeur dans le rognage des pièces d’argent et leur fusion en lingot ainsi que l’étamage de l’étain avec de l’argent.

Le célèbre économiste Dr. William Cunningham, compare « l’activité des Juifs d’Angleterre à partir du XIe siècle à une éponge qui aspire toute la richesse de la terre et ainsi entrave tout développement économique. Intéressant aussi est la preuve que, même à cette période précoce, le gouvernement fit tout en son pouvoir pour que les Juifs acceptent des transactions décentes et du travail honnête et en même temps se fondre dans le reste de la population, mais en vain. »

La Magna Carta et l’expulsion des Juifs

Au début du XIIIe siècle, de nombreux nobles risquaient de perdre leurs terres par l’usure et la taxation. En 1207, une énorme somme de 60.000£ a été perçue sous forme de taxes payées par la population chrétienne. Les Juifs payaient aussi des impôts, mais avec un taux plus bas et sur des revenus et des richesses grossièrement sous-estimées. Des nobles qui empruntaient aux prêteurs d’argent juifs, aux rois et à ses agents devaient avoir leurs hypothèques enregistrées sur leurs bons du Trésor. Dès qu’un noble se retrouvait dans des difficultés financières, le roi achetait la dette du prêteur d’argent et confisquait la terre pour lui-même. Le roi Jean (1199-1216) était « totalement irresponsable » dans la poursuite de sa politique perverse et malhonnête, et de plus, il était « dépensier, incompétent et totalement tenu par ses Juifs. »

En 1215, les nobles se sont révoltés et ont forcé le roi Jean à signer la Magna Carta le 15 juin 1215. Ce document se compose de 61 clauses concernant la mise en place de droits légaux et constitutionnels, mais son but principal, c’était de supprimer les liens avec les prêteurs d’argent juifs, d’abolir l’usure et la position privilégiée des Juifs. Le 19 octobre 1216, le roi Jean mourut et son fils âgé de neuf ans Henri III lui succéda et régna de 1219 à 1272. Son règne fut guère mieux que celui de son père et 19 des clauses concernant les Juifs ont été abrogées l’année suivante. Cependant, son héritier Edouard Ier (1272-1307) se rendit vite compte que les Juifs n’avaient pas leur place dans la société anglaise et que s’il ne prenait pas de mesures, il risquait de perdre son trône. En 1273 et 1275, Les statuts des Juifs furent adoptés, ils abolissaient toute forme d’usure. Puisque nombreux furent les Juifs qui ne pouvaient plus gagner leur « vie, » un statut fut adopté par le roi Edouard le 18 juillet 1290 obligeant la population de Juifs toute entière (16.511 personnes) de quitter l’Angleterre pour toujours ; l’une des centaines d’expulsions de l’histoire européenne qui ont été documentées. L’annonce fut saluée avec une grande joie et de la jubilation partout dans le pays. Contrairement à la pratique moderne de l’épuration ethnique, les Juifs,

après avoir payé une taxe d’un quinzième de la valeur de leurs biens mobiliers et d’un dixième de leurs valeurs en espèce, ont eu la permission de partir avec tous leurs biens personnels. Tous les Juifs qui resteraient sur place après le 1er novembre 1290 (le jour de la Toussaint) risquaient l’exécution.

Ce texte a été posté sur la messagerie Telegram sans indication de sa source et de son auteur. Je suis donc partie à la recherche de preuves corroborant les propos qui y sont relatés.

L’importance capitale de la conquête de l’Angleterre par Guillaume

Texte ancien en vieil anglais, langue germanique antérieure au règne de Guillaume le Conquérant

Un changement bien connu et qui a été une conséquence de la prise de pouvoir par Guillaume, est la transformation de la langue anglaise.

De nombreux groupes humains et de dialectes locaux ont influencé l’anglais, incluant de toute évidence des peuples indigènes ayant des liens avec diverses démographies européennes et des influences étrangères tel que les Romains, les Angles, les Saxons et enfin les Normands. Néanmoins, les effets linguistiques de la prise de contrôle de la Grande-Bretagne du duc Guillaume de Normandie marque cette évènement comme un élément crucial dans la formation de la langue anglaise. Ceci est mis en évidence dans le vocabulaire judiciaire à la suite de la Conquête, alors que le lexique anglais a augmenté pour inclure également des mots français. Le Domesday Book (Livre du Jugement Dernier) est aussi remarquable, car l’utilisation de termes en français auparavant inconnus dans le livre a amené de nouvelles définitions et compréhensions de la nomenclature anglaise standard. Finalement, le français a lentement influencé le langage courant en Angleterre, à un niveau tel que la population générale utilisait du vocabulaire français en permanence et ont même crée de nouveaux mots en utilisant des appositions et des racines françaises. Ces trois influences constituent une étape critique dans la formation du lexique et de la phraséologie de l’anglais. Une étude de l’évolution de l’anglais oriente même les chercheurs à une conclusion indéniable : la Conquête normande et son impact linguistique français qui l’accompagnait ont été fondateurs de la langue anglaise.

Curt Baker – The effects of the Norman Conquest on the English Language

Une chanson en moyen anglais (XIIIe siècle) :

En ayant en tête ce qui va suivre, un mot anglais venant de Normandie vient à l’esprit : market. Un mot promis à un bel avenir à l’époque ! Market (marché) est un mot de la langue d’oïl, la grande zone linguistique du nord de la France d’où le français moderne – et de nombreux mots en anglais – sont issus, et Guillaume était accompagné de riches marchands de Rouen.

Guillaume à débarqué sur les côtes anglaises et il n’était pas seul.

La Conquête normande a entraîné l’arrivée de Juifs en Angleterre pour la première fois. Guillaume Ier avait besoin d’emprunter de grandes sommes d’argent pour consolider sa position comme roi d’Angleterre et il s’est tourné vers des marchands juifs de Rouen pour le fournir avec ce revenu si nécessaire. Le prêt à intérêt ou “usure” était interdit pour les chrétiens et considéré comme un péché. Le résultat, c’est que le roi anglais a ouvert la voie à la migration et l’installation de Juifs de l’autre côté de la Manche. Les Juifs et les chrétiens vivaient désormais côte à côte dans des colonies à travers le pays.

National Archives

J’ai trouvé plusieurs articles expliquant ce fait. On peut imaginer donc qui a importé en Angleterre le mot market qui fera florès à notre époque au point de revenir sur sa terre d’origine sous la forme marketing et pas seulement là. C’est désormais un terme global.

Ce fait n’est donc pas du tout occulté mais ce qui l’est, c’est que l’Église interdisait aux chrétiens non seulement de pratiquer l’usure envers autrui mais aussi d’accepter des prêts à intérêt de la part des prêteurs d’argent qui étaient de facto rarement chrétiens.

Ces articles sont présentés de telle façon qu’on finit par croire que l’interdit de l’usure a empêché le développement économique de l’Angleterre et que cette pratique l’a permise.

Au Moyen-Âge, l’Église, avec une application erronée de l’interdit biblique contre l’imposition d’intérêts, interdisait les intérêts dans tous les cas. Par contre, le Talmud créait un système économique dans lequel les prêts pouvaient être convertis en investissements, ainsi les intérêts croissaient à partir d’eux, mais sous l’interprétation chrétienne, aucun marché du crédit n’était possible. La façon dont l’Église a contourné le problème fut de forcer les Juifs à devenir les banquiers. A l’époque cependant, on les appelait les “prêteurs d’argent,” qui est un terme plus péjoratif. Le “banquier,” au moins à une époque, représentait un terme honorable.

The Rothschilds: From Money Lending to Banking

Les Juifs ont-ils été “forcés” à être banquiers ? Le rapport à l’argent est important dans le judaïsme. Quoi de plus proche de l’argent que le travail de banquier ?

Le Talmud considère l’argent comme quelque chose d’important. En revanche, l’Église catholique prêche la pauvreté en tant que vertu. Le judaïsme n’a jamais fait cela. Le Talmud affirme que : “une personne appauvrie est comme une personne morte

Jews, Money and the Talmud

Le prêt à intérêt est possible dans bon nombre de circonstances :

En général, le Talmud interdit l’usure, mais il y a un certain nombre d’exceptions à cette règle. Dans certains cas, l’usure est autorisée si l’emprunteur n’est pas juif, ou si le prêt est utilisé dans un but commercial. Les rabbins débatent également de la question de savoir si l’usure est un péché ou non, ou simplement une transaction financière. En dernier ressort, la décision de s’engager ou non dans l’usure est personnelle, et dépend de l’interprétation individuelle de la loi juive.

The Talmud On Usury: A History Of The Jewish View On Lending Money With Interest


« L’usure est la pratique de prêt d’argent à des taux d’intérêt excessifs. Cela a causé de grands malheurs et de la pauvreté pour les Gentils. Cela a amené une forte condamnation des Juifs (Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle après J.C. cité par Bernard Lazare dans « l’antisémitisme, son histoire et ses causes).

La scolastique était le courant philosophique dominant au Moyen-Âge. Il visait à concilier l’apport de la philosophie grecque (d’Aristote en particulier) et celui de la Bible. Saint-Thomas d’Aquin représente l’apogée de ce courant mais il avait commencé auparavant. Saint Anselme de Cantorbery (XIe siècle) est considéré comme l’un des pères, voir le père de la scolastique.

La position de la scolastique sur l’usure est dénuée d’ambiguité :

L’aristotélisme a une influence prépondérante dans la scolastique. Cet enseignement philosophique et théologique, propre au Moyen Âge, fut notamment illustré par Thomas d’Aquin, Albert le Grand et Guillaume d’Occam. Dispensé dans l’université jusqu’au xviie siècle, il cherche à concilier la foi chrétienne et la raison. À l’instar d’Aristote, Thomas d’Aquin distingue, dans la Somme théologique, deux sortes d’échanges : l’échange naturel, destiné à se procurer les denrées nécessaires à la vie par le troc ou la monnaie, et l’échange, non plus pour satisfaire les besoins, mais pour le gain. Ce second type d’échange, la « chrémastique commerciale », est condamnable, selon Aristote.

La raison principale de l’interdiction de l’intérêt est la stérilité de l’argent, l’infécondité du capital. Principe aristotélicien, l’argent, dit-on, n’a pas la faculté de s’accroître.

Caroline Marie-Jeanne – L’interdiction du prêt à intérêt : principes et actualité

Cela implique bien sûr que les souverains des pays chrétiens, dont l’Angleterre, devait appliquer ces conseils : protéger leurs pays de la pratique du prêt à intérêt et ne pas en user eux-mêmes.

Mais le prêt à intérêt est bien sûr une tentation car il permet de faire face à des dépenses coûteuses, le financement d’une guerre ou d’une croisade par exemple. De nos jours, les guerres sont toujours sources de revenus lucratifs, c’est bien pour cela qu’elles ne sont pas prêtes de s’arrêter.

Mais toute personne, fut-elle roi, se compromettant dans l’usure, se rendait coupable d’un péché très grave si j’en crois la position de l’Église de l’époque.

Pour Guillaume le Conquérant, le problème se pose sans doute d’une différente manière : était-il vraiment chrétien ?

Selon l’historien du XIXe siècle Edward Freeman, Guillaume le Conquérant, aussi connu sous le nom de Guillaume le Bâtard, était parfois connu sous le nom de Guillaume le Mamzer. C’est là où les choses deviennent intéressantes. Mamzer est un terme hébreux péjoratif qui signifie enfant d’une relation sexuelle illégitime, comme l’adultère ou l’inceste. En Europe, il a pu s’incorporer dans la langue vernaculaire en tant que terme péjoratif pour le rejeton d’un type particulier de relation illégitime : celle entre un homme chrétien et une femme juive (…) De plus, dans l’Europe médiévale, les tanneurs étaient fréquemment juifs (…)

Nous savons que la Normandie du XIe siècle était le foyer d’un grand nombre de Juifs. Selon certaines estimations, Rouen sa capitale commençait ce siècle avec une population composée d’un cinquième de Juifs. Et nous savons que Guillaume était relativement passionné par les Juifs : après sa conquête, il a suggéré aux enfants d’Israël de Normandie de réinstaller en Angleterre, une invitation surprenante, même pour quelqu’un d’intéressé par le développement du commerce et de la finance.

Tout cela prouve-t-il que l’Angleterre telle que nous la connaissons a été fondée par un Juif ? Bien sûr que non. Mais c’est quelque chose qui mérite réflexion.

Mosaic Magazine

On a vu dans le texte de The Rothschild Banking Family que, dans le cas de l’Angleterre, cela a eu des effets en cascade aboutissant à la dépossession, à la violence puis à une réaction musclée.

Les pogroms de 1189/1190

De véritables pogroms ont eu lieu dans l’Angleterre médiévale. Le plus célèbre d’entre eux furent celui de la Tour Clifford à York en 1190 quelques mois après le couronnement de Richard Cœur de Lion. En l’absence de celui-ci parti aux Croisades, des nobles accompagnés de la population de la ville, s’en sont pris aux Juifs avec une grande violence. A York, Les Juifs de la ville se sont enfermés dans la Tour Clifford, faisant partie du château d’York. Ils ont préféré se donner la mort et mettre le feu à la tour plutôt que de se rendre à la foule.

Le récit de cette tragédie peut être lu ici (en anglais) Quelle en est la véritable élément déclencheur ?

Les Anglais l’ont déjà expliqué : c’est le rognage des pièces, la création littérale de monnaie fiduciaire en la prenant aux autres gens. Cela remonte à 700 ans mais aucune leçon n’a été retenue hein ?

Aucune.

1290 – 1655 L’Angleterre officiellement sans Juifs sur son sol

L’expulsion des Juifs d’Angleterre en 1290 a été la première d’une longue série

Après la décision du roi Édouard Ier d’expulser les Juifs du sol anglais, ceux-ci se sont réfugiés dans d’autres pays d’Europe, notamment en France.

Mais un média britannique bien connu – et non un obscur site “complotiste” – nous explique que “certains Juifs sont restés en Angleterre en cachant leur identité et leur religion” (Some Jews stayed in England by hiding their identity and religion).

L’histoire officielle retient que les Juifs n’ont été autorisés à revenir en Angleterre qu’à la suite d’une décision d’Oliver Cromwell, convaincu par le rabbin portugais Manasse ben Israël en 1655.

Après la pratique de l’usure, l’influence de la Kabbale ? L’Angleterre et le Nouvel Ordre Mondial

L’influence de la Kabbale – et d’idéologies dérivées d’elles comme la franc-maçonnerie – est bien connue et documentée. La Révolution copernicienne – et la science moderne – est d’origine kabalistique, les hérésies chrétiennes, la Réforme protestante en particulier, également.

L’Angleterre n’y a pas échappé, bien au contraire, elle est même devenue une sorte de figure de proue.

Certains pensent qu’un personnage peu connu des Français, le magicien et occultiste John Dee, ami de la reine Élizabeth Ière, a eu un rôle déterminant dans l’avènement du monde moderne. Selon un article, cet homme aurait été un crypto-Juif (ce qui est difficile à prouver) et le père fondateur de ce qu’on appelle aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial. Ce serait lui qui aurait inventé le terme d’“Empire britannique.”

John Dee a longtemps étudié la Kabbale, preuve qu’au XVIe siècle, elle était accessible aux Anglais, dans un pays où officiellement il n y avait plus de communauté juive.

La Grande-Bretagne est devenue l’instrument de la persécution du catholicisme, par la terreur exercée sur les Irlandais ou la victoire sur l’Empire d’Espagne par l’anéantissement de l’Invicible Armada.

On peut aussi se demander quel rôle caché elle a eu lors de la Guerre de Cent ans contre la France même si à l’époque, c’était encore officiellement un pays catholique.

Et c’est elle qui a colonisé l’Amérique du Nord. Les États-Unis sont, par conséquent, des héritiers indirects de John Dee…

Être un instrument majeur au service du mondialisme est une sorte de terrible malédiction. Prions pour l’Angleterre !