Christopher McIntosh (1943-) est un journaliste et essayiste britannique, spécialiste de l’occulte et des traditions ésotériques. Il a été officiel à l’ONU et l’UNESCO, des officines ayant un lien avec l’occulte puisque l’ONU abrite le Lucis Trust. Son dernier ouvrage publié traite de l’occultisme dans la Russie moderne : Occult Russia: Pagan, Esoteric and Mystical Traditions (2022)

Voici le résumé : 

« A une époque où les attitudes envers la Russie sont souvent caractérisées par un climat d’accusation et de défiance, ce livre observe derrière l’image d’un pays dont on parle tant dans les médias occidentaux et analyse les courants mystiques, mythiques, magiques et spirituels auxquels l’âme russe a toujours été influencée, des courants longtemps figés pendant les années communisme et qui désormais évoluent à nouveau avec la force d’un grand fleuve. Dans l’époque post-soviétique, les Russes recherchent de nouvelles voies, mais souvent aussi des anciennes, pour donner un sens à leurs vies. Cette recherche à engendré un renouveau des anciennes traditions spirituelles et à une pléthore de nouveaux mouvements : des cultes et des sectes en « isme » et en « ologie, » Dans les premiers chapitres, l’auteur étudie les précurseurs de ces mouvements lors de l’Âge d’argent avant la Révolution et décrit comment la plupart d’entre eux ont survécu aux années post-révolutionnaire, pour être finalement écrasés et décimés pendant la terreur stalinienne. 

Le livre se poursuit avec une analyse du réveil qui a suivi 1989 avec la résurgence de l’Église orthodoxe et l’éclosion de forme alternatives de spiritualité, allant de l’ésotérisme et des mouvements New Age aux nouvelles tendances conservatrices et une glorification de l’ancien passé russe. Un chapitré est dédié au controversé Livre de Vélès, étiqueté par certains comme un faux et encensé par d’autres en tant que chronique épique du peuple slave. D’autres chapitres décrivent comment des millions de Russes se tournent ou retournent à l’Église orthodoxe, pendant que le paganisme et le néo-paganisme jouissent d’un renouveau, dont les coutumes indigènes pré-chrétiennes du peuple Mari et les traditions chamaniques de Sibérie. L’auteur parle également des formes indigènes et alternatives de médecine, sur les attitudes russes vis-à-vis de l’amour et de la sexualité, et sur l’interface entre spiritualité et arts. Un chapitre est dédié à la langue russe, ses qualités uniques comme support spirituel et son rôle dans la structure de l’âme russe.

McIntosh semble être un fin connaisseur des courants spirituels gnostiques et ésotériques et a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et Alexandre Douguine, figure de premier plan dans ce domaine en Russie et sur le plan international, a certainement fait l’objet d’une analyse dans son livre consacré à la Russie.

Ici, pour le site New Dawn (Aube nouvelle), – un magazine « encourageant une conscience plus élevée et une ouverture d’esprit plus importante, » un sabir typique du mouvement New Age -, Christopher McIntosh dévoile un portrait d’Alexandre Douguine, son parcours et ses orientations spirituelles où l’aspect éminemment occultiste de ses croyances est mis en valeur pour un public partageant une spiritualité d’une sensibilité proche de la sienne.

D’aucun auront du mal à comprendre pourquoi Douguine semble mêler des croyances issues de la magie et de l’occulte avec une ancienne tradition chrétienne ; mais l’Église orthodoxe russe est depuis longtemps infiltrée par le KGB et les courants occultistes qui se disent proches de la « tradition » guénonienne aiment arborer une apparence extérieure religieuse, qu’elle soit chrétienne, musulmane, hindoue ou autres. René Guénon était soufiste.
Comme cela l’a été expliqué ici, le désordre géopolitique et social en cours semble être les manifestations concrètes d’une bataille spirituelle au plus haut niveau, symboliquemenet, ce sont des magiciens blancs et des magiciens noirs se faisant une guerre sans merci, laissant les chrétiens et en particulier les catholiques, marginalisés et réduits à l’impuissance. Douguine est l’une des figures de proue de cette bataille en cours. 

Alexandre Douguine et la tradition du starets

Dans les médias occidentaux, le philosophe et analyste politique Alexandre Douguine a été diversement qualifié de Raspoutine moderne, de néofasciste, de nationaliste réactionnaire, d’éminence grise de la Russie de Poutine, et bien d’autres choses. Pour comprendre d’où vient Douguine, on doit le considérer à la lumière de la tradition historiquement honorée du starets, le sage vieillard, une figure qui apparaît régulièrement dans l’histoire et la littérature russe.

Dans la dernière ligne droite avant les élections à la Douma (parlement) en 1996, l’un des partis en lice était le Parti relativement récent National Bolchévique (PNB), dont l’emblème était un aigle à double tête agrippant une couronne enserrant un marteau et une faucille et portant sur sa poitrail une image de Saint Michel transperçant un dragon, une combination de symboles que, tout comme le parti lui-même, était calculé pour défier toutes les catégories politiques habituelles.

Dans une circonscription de Saint Petersbourg, un concert de rock avait été organisé en soutien au candidat du PNB et dans le même temps pour célébrer le souvenir du mage anglais Aleister Crowley. L’interprète vedette était Sergueï Kouriokhine (1954-1996), un compositeur d’avant-garde et pianiste virtuose. 

Le candidat à la Douma était un jeune moscovite nommé Alexandre Douguine (né en 1962), qui avait été engagé dans la contre-culture soviétique puis était devenu un journaliste polémique, éditeur, penseur et activiste politique, atteignant la célébrité pour ses écrits controversés sur la géopolitique. Une partie mémorable du processus se produisit lorsqu’une minute de silence fut observée en l’honneur du souvenir de Crowley, suivi de la lecture par Douguine d’un passage de l’ouvrage de Crowley, Le livre de la loi. Douguine obtint moins de 1 % des voix lors du scrutin, et il se retira du PNB deux ans plus tard.

Alexandre Douguine et Sergueï Kouriokhine au milieu des années 1990

Le concept de Crowley sur la magie exerçait manifestement un attrait sur Douguine et Kouriokhine car, l’année précédente, ils avaient publié une remarquable déclaration conjointe dont le titre était Manifeste des nouveaux mages, divisé en 22 paragraphes numérotés, 22 étant le nombre de lettres dans l’alphabet hébreux et le nombre d’atouts du Tarot. Le manifeste appelait à un nouvel élan pour surmonter l’épuisement et la dégénérescence qui avaient frappé la culture et la politique dans le monde moderne. Voici ce que déclarait le manifeste :

« La magie, ce ne sont pas des évènements, des choses et des objets, mais des causes ; la magie ne consiste pas simplement à décrire mais à fonctionner activement. La magie précède l’art et la politique. L’art et la politique sont devenus autonomes seulement en se détachant de leur source magique. Cette source n’a pas disparu, mais a simplement glissé vers la périphérie d’où elle exerce une influence indirecte. Les sociétés secrètes, les loges et les ordres ont gouverné l’histoire et ont inspiré des artistes (…) L’influence indirecte n’a pas été suffisante puisque la politique et l’art ont oublié la nécessité de l’attrait constant pour la magie. Seul le remplacement direct et total de l’art et de la politique avec la MAGIE peut sauver la situation. » (1)

Mis à part le ton quelque peu messianique du manifeste, les auteurs font ressortir un point important, en un mot, la façon d’influencer et de motiver un grand nombre de personnes ne se fait pas par la logique et la raison mais par des symboles, des rituels, des drames, des archétypes et des thèmes mythiques – en d’autres mots par ce que beaucoup appelleraient de la magie.

Des égrégores russes

Selon l’occultiste français du XIXe siècle Éliphas Lévi, la magie fonctionne avec ce qu’il appelait la « lumière astrale, » une matière ou un fluide subtil qui connecte tout les objets et peut être manipulé par le magicien pour influer sur les pensées et le comportement des gens et amener des changements dans le monde. Le concept est similaire à l’akasha dans la pensée indienne traditionnelle ainsi que le fluide magnétique d’Anton Mesmer, et à ce que Karl von Reichenbach qualifiait de force de l’Od. Alors que les œuvres de Mesmer et de Reichenbach avaient été rejetées par la science dominante de leur temps, certaines de leurs découvertes avaient depuis obtenu un large accueil. Par exemple, le phénomène de la transe hypnotique est désormais reconnue généralement par la profession médicale comme un état identifiable qui peut être provoqué chez des individus comme dans des groupes, bien que le mécanisme exact avec lequel il fonctionne est toujours sujet à débat. Plusieurs scientifiques, comme le biologiste russe Alexandre Gourwitch (1874-1954), le biophysicien allemand Fritz-Albert Popp (1938-2018) et le biologiste anglais Rupert Sheldrake (né en 1942) ont ouvert la voie vers ce qu’on allait appeler par la suite l’approche basée sur la matière, qui soutient que les objets dans le monde physique, qu’ils soient animés ou inanimés, possède des champs énergétiques qui donne à tous les objets leurs propriétés et inter-agissent avec les autres champs énergétiques. Ces champs énergétiques inter-réagissants sont certainement en lien avec la notion de fluide éthériques omniprésent ; qu’on l’appelle akasha, lumière astrale ou l’Od.

Je suggère que dans ce domaine – appelez le comme vous le voulez – sont logés les thèmes mythiques récurrents, les archétypes et les égrégores, ou les formes de pensée collectives, d’une culture. Je suggère également qu’en Russie, le voile entre ce domaine et le monde ordinaire et quotidien est particulièrement mince, avec comme résultat que ces égrégores sont plus vivement présents dans l’esprit russe qu’ils ne le sont dans bien d’autres cultures. Dans mon ouvrage Occult Russia, J’ai identifié un certain nombre de ces égrégores, dont la notion de Sainte Russie, la légende du lointain Pays imaginaire, la figure du sage rustique et celle de la femme vêtue de soleil, tel que décrit dans Revelation. A cela, j’ajouterais une autre figure typiquement russe, celle du starets. En un sens, le mot signifie tout simplement « aîné, » mais utilisé dans un contexte religieux, cela signifie un sage révéré, un prophète, un saint homme et souvent un pèlerin et prêcheur errant. Pouvons-nous considérer qu’Alexandre Douguine incarne cette tradition, et jusqu’à quel point ?

Douguine le starets

Le starets est fréquemment mais pas nécessairement un prêtre ou un moine lié à un monastère ou une communauté religieuse. Ces individus possèdent d’habitude un grand charisme et attirent un grand nombre de gens cherchant guérison, réconfort, conseil pour leurs problèmes ou prédictions pour leur avenir. La figure du starets rejoint d’une certaine façon celle du sage rustique ainsi que le fol en Christ russe (yourodivi en russe), un homme ou une femme qui adopte une manière de vivre apparemment insensée et souvent ignore ouvertement les conventions mais qui est intensément pieux et a des pouvoirs miraculeux de guérison et de prophétie. L’un d’entre eux au XVIe siècle était Saint Basile qui vaquait nu même par les temps les plus froids. Ces fols en Christ était aussi des diseurs de vérité qui sous certains aspects remplissaient le rôle de fou du roi. Ils n’avaient pas peur de dire des vérités pas bonnes à dire même à un monarque. 

On rencontre fréquemment le starets dans les annales de l’histoire de la Russie et les pages de littérature. Un exemple bien connu de l’histoire est Grigori Raspoutine (1869-1916). Homme imprévisible, à la fois visionnaire pieux, guérisseur et prophète, mais aussi ivrogne et réprouvé, on se souvient principalement de lui pour la façon dont il a gagné la confiance de la famille royale, en particulier de la tsarine Alexandra, pour son aptitude à soigner le jeune tsarévitch Alexis, qui souffrait d’hémophilie. A la veille de la révolution, il a été assassiné par un groupe d’aristocrates inquiets parce qu’ils considéraient comme dangereuse son influence à la cour. 

Douguine a été souvent comparé à Raspoutine mais en fait, il y a très peu de similitude entre eux sinon un haut niveau de charisme. Raspoutine venait d’une famille paysanne de Sibérie et est resté illettré jusqu’au début de l’âge adulte. C’est un homme de feu et de piété religieux mais pas un intellectuel. En revanche, Douguine est un philosophe et un homme d’une immense érudition qui vient d’une famille privilégiée de l’élite soviétique. Il est sans doute plus comparable à d’autres starets : Grigori Skovoroda (1722-1794) est né dans une famille cosaque dans une région ukrainienne qui faisait alors partie de l’Empire russe. Connu comme « Socrate russe, » il était polymathe, philosophe, théologien, compositeur, entre autres. Après une courte carrière en tant qu’enseignant, il est devenu une sorte de sage itinérant dans la tradition des starets. (2)

Dans bien des cas, une personne devient starets après avoir traversé une période violente dans les premières années de leur vie. C’était certainement vrai pour l’écrivain Tolstoï, qui est devenu un genre de starets rustique pendant sa vieillesse. C’est aussi vrai pour Douguine qui, dans les années 1970, était membre du Cercle Ioujinski à Moscou, un groupe de jeunes intellectuels rebelles qui qui se sont écartés du droit chemin pour défier les conventions. Après la Pérestroïka, il a exploré une palette de différents mouvements politiques, de l’ultra nationaliste Pamiat aux Nationaux Bolchéviques. Son chemin spirituel l’a finalement amené à embrasser pleinement la religion orthodoxe sous la forme pratiquée par les vieux croyants, une secte qui avait rompu avec l’église orthodoxe dominante au XVIIe siècle à causes de problèmes doctrinaux. Il a aussi poursuivi une éducation diversifiée, dont une période d’étude par correspondance, obtenant un doctorat en sociologie. Par la suite, il a été titulaire d’un professorat à l’Université d’état de Moscou. A ce stade, il était devenu une figure célébrée, un intellectuel qui pouvait parler avec autorité de philosophie, de politique, de culture et de religion, et était un orateur public charismatique. En un mot, il était devenu starets.

Devenir starets, c’est endosser un rôle qui a toute la force de l’égrégore correspondant et de siècles de tradition derrière lui. Le starets agit en partie selon un scénario préparé collectivement, mais dans le même temps amène son propre style particulier et le script pour le rôle. Parmi les différents genres de starets, deux catégories se détachent : ceux qui se préoccupent des âmes individuelles et ceux qui s’adressent à une large audience et proclament une grande vision. Douguine appartient au dernier groupe.

Il est généralement multi-facette et multilingue. A certains moments, il débat sur Nietzsche, du post-modernisme ou du traditionalisme de René Guénon, d’autres fois, il parle de mythologie, de géopolitique ou du mouvement eurasiatique. Il est également chez lui dans un lieu universitaire, un studio de télévision ou sur la plateforme d’un rassemblement politique. Il peut s’exprimer dans les tons mesurés et réfléchis d’un professeur d’université ou discourir comme un fougueux prophète de l’Ancien Testament. Très éloquent, il peut fasciner tout un auditoire. Il est la voix de la tradition, du patriotisme, de la piété orthodoxe, des valeurs qu’il soutient radicalement ainsi que la très respectée tradition ancestrale russe en opposition à ce qu’il considère comme la tradition décadente de l’Occident.

C’est n’est pas l’endroit ici pour approfondir en détails ses idées, son concept d’un domaine eurasien en émergence, sa notion d’un conflit éternel entre les puissances terrestres et les puissances maritimes, et son plaidoyer pour une quatrième théorie politique pour remplacer le communisme, le fascisme et la démocratie libérale. Ses propos sont souvent inquiétants et on peut ne pas être d’accord avec eux et pourtant ils peuvent ouvrir des horizons fascinants, comme lorsqu’il explique son concept de « noomachie » (bataille des esprits). Ici, il révise la dichotomie de Nietzsche entre Apollon et Dionysos en ajoutant une troisième divinité, la déesse Cybèle. Dans un recueil monumental de quelques 27 volumes, il explore la façon dont ces trois types de logos comme il les appelle, inter-réagissent de différentes façons d’une culture à l’autre et peuvent engendrer des différences culturelles profondes. 

Douguine, voie de la tradition et de la piété orthodoxe, s’oppose aux traditions décadentes de l’Occident

Douguine déplore le fait que la sagesse des anciens n’est plus vénérée comme elle l’était. Voici ce qu’il a dit dans un interview de 2011 :

« Dans la société traditionnelle, la personne âgée était considérée comme un modèle et une figure normative. La vie humaine était vue comme le développement d’une enfance irraisonnée et stupide, via une jeunesse idiote et insouciante, l’âge adulte et, finalement, à l’idéal d’une personne à part entière, un ancien (…) Mais une personne était appelée ancienne pas tant à cause de son âge, mais plutôt en fonction de sa maturité spirituelle. Tout le monde aspirait à devenir un ancien. La vieillesse était un état de perfection, on croît vers la conscience, vers l’esprit. A notre époque, nous assistons à un renversement radical de cela. Le modèle de la société, c’est le jeune (…) l’adolescent (…) L’infantilisme, la jeunesse et l’adolescence sont devenus la norme sociale. » 

Douguine dépeint le tableau sombre d’un avenir dans lesquels les aînés auront perdu tout statut social et où il n y aura aucune place pour une vieillesse noble et méritante, qu’elle soit religieuse, spirituelle ou simplement raisonnable. « Tout en se modernisant, nous humilions et piétinons de plus en plus les gens âgés. L’avenir prend la place du passé, et le passé est aboli. » (3)

Dans une société qui cesse de valoriser la vieillesse, qu’adviendra-t-il des starets ? Malgré le pessimisme de Douguine, la tradition des starets ne semble pas prête de disparaître .

Un exemple fameux du grand écran, c’est le personnage du moine dans le film L’île, sorti en 2006. Anatoli est un starets et fol-en-Christ, qui conduit ses compagnons au désespoir avec son comportement étrange, mais à la fin il est reconnu par eux comme un homme véritablement saint. Le rôle d’Anatoli est joué par l’ancien chanteur de rock Piotr Mamonov (1951-2021), qui s’est converti à l’orthodoxie et est devenu une sorte de starets lui-même. Son interprétation qui a été vivement encensé par Douguine, avait une intensité qui n’avait pu être obtenue que par quelqu’un qui s’était étroitement identifié avec le rôle. C’est une représentation très russe d’un phénomène très russe qui est toujours bien vivante, comme Douguine lui-même le démontre selon moi.

Christopher McIntosh

Notes :

1. Douguine, Alexandre et Sergueï Kouriokhine « Manifeste du nouveau mage » dans New Dawn, numéro spécial Vol. 15, N°3 (2021), 70-71

2. Voir Michael Evdokimov, Russische Pilger. Salzbourg : Otto Müller Verlag, 1990, 53-56

3. Le texte de l’interview est posté sur vz.ru/opinions/2011/7/21/508970.html, visité le 20 décembre 2022 

Source : New Dawn Magazine

Bonus : Pierre Hillard au sujet d’Alexandre Douguine (à 1’43’’) 

Voir aussi :

Sur Alexandre Douguine : Monde terrien et monde maritime et La Russie ne veut pas d’une Pologne indépendante

Sur le rôle spirituel de la Russie : Le pied qui écrase la tête du serpent : l’Ukraine, la Troisième Rome et la résurrection de la Chrétienté et La guerre russe est-elle sainte ? 

Tag « Russie » sur Moira Forest

Tag « Alexandre Douguine » sur Noaches

Tag « Russie » sur Noaches 

Ping : Egregoor